Quand la danse est en nous et que nous sommes dans la danse, c'est qu'un besoin irrépressible de s'exprimer et de communiquer avec le monde nous envahit. Depuis les travaux de Merhabian dans les années 1970, on sait que 70 % de la communication est non verbale et que celle-ci se transmet par le corps... Dans les 30 % restants, il y a les mots, qu'ils soient lus, parlés ou écrits.
Donc pour vivre pleinement la danse il faut certes de la pratique, mais aussi de la théorie: «La danse donc oscille, comme un pendule, de droite à gauche, de la sensation à l'action en passant par la réflexion ; ce sont là les trois éléments dont elle est faite, en somme». Si je plagie Schopenhauer? Oui ! Mais quoi de plus jouissif que de métamorphoser le sens de l'idée, d'exalter et de transcender les pensées et les codes établis ?!
La danse est et demeure un sujet d'étude inépuisable. Parce qu'elle est la vie et qu'elle met en scène l'Homme, ou parce que l'Homme est et demeure à travers le mouvement, parce que les corps changent mais paradoxalement demeurent, parce que tout évolue et s'altère... Pourquoi devrions-nous nous cantonner à une tradition et à des règles qui ne peuvent qu'être abolies ?
Questionner la danse, c'est interroger le danseur, donc l'Homme et son corps, ou plutôt ses corps et leur devenir. Alors faisons nous plaisir et perdons nous dans des questionnements qui ne cesseront de nous dévoyer pour mieux se retrouver à la lumière d'un nouveau jour...
Questionner la danse, c'est interroger le danseur, donc l'Homme et son corps, ou plutôt ses corps et leur devenir. Alors faisons nous plaisir et perdons nous dans des questionnements qui ne cesseront de nous dévoyer pour mieux se retrouver à la lumière d'un nouveau jour...